C’est le matin, vous êtes pressée, prête à commencer une nouvelle journée… ou peut-être c’est le soir, vous êtes fatiguée et vous avez hâte de vous coucher.
Prenez une grande inspiration, je vous propose de faire ce petit exercice :
Reliez-vous au mot « douceur ».
Fermez les yeux maintenant pour accueillir les mots, les images et les ressentis qui vous viennent.
Quand je me relie à mon besoin de douceur, je rêve d’un canapé bien confortable, sur lequel je pourrais rester lovée pendant des heures en buvant un bon thé chaud et en mangeant des délicieux financiers fait maison (hi, hi, en me relisant je vois le double sens du mot « financiers », je n’ai pas fait exprès, mais cela va bien avec le sujet de l’argent). Et si en plus, je peux partager ce moment avec mes amies proches, cela devient un moment exquis, chaleureux, ressourçant… tout doux.
La douceur n’a pas de prix.
Elle ne nécessite aucun investissement financier.
Maintenant, je peux souhaiter que cette douceur s’incarne de manière plus concrète et se matérialise. Je pourrais alors avoir envie d’un canapé plus grand et confortable pour accueillir tout le monde et souhaiter acheter un thé de grand cru pour gâter mes amies.
Si je constate alors que je n’ai pas suffisamment d’argent pour concrétiser ce besoin, je peux arriver à deux conclusions très différentes :
« Je n’ai pas suffisamment d’argent et c’est injuste »
Il s’ensuit alors un long discours intérieur sur l’injustice dans le monde que je vous épargne ici. Je risque de me sentir triste, frustrée et démotivée. Cela s’arrête là, mon rêve me semble difficilement réalisable.
ou
« Je n’ai pas cet argent pour le moment, mais l’idée de pouvoir offrir ce moment de douceur me motive pour trouver les ressources nécessaires »
Cette motivation devient alors un levier pour demander une augmentation de salaire, diminuer mes dépenses, vendre mes vieux livres, épargner pour ce projet… et peut-être même pour travailler ma relation à l’argent.
En fait, l’argent n’est pas une fin en soi. C’est toujours un moyen au service d’autre chose.
Cela vous arrive-t-il d’économiser pour un projet qui vous tient à cœur, pour réaliser un rêve ou juste pour vous faire plaisir ?
Apaiser sa relation à l’argent, apprivoiser l’argent est tout un processus, mais le plus difficile c’est de faire le premier pas.
Et vous ? Quand vous êtes-vous fait plaisir pour la dernière fois ?
Quel cadeau vous êtes-vous offert récemment ?
Je suis à votre écoute.
Simone
Article rédigé en mai 2021